L’humain à la frontière de lui-même (3e cours)

J’aime la science-fiction car ce sujet m’apporte un éclairage nouveau sur le futur, différent point de vue sur l’évolution que prendra l’humain. Je cherche souvent à imaginé ce futur, les enjeux culturel qu’il aura, les solutions qui apportera à nos problème d’aujourd’hui et l’avancé de la technologie et son influence sur la vie des humains dans l’avenir. Pourquoi regarder aussi loin? Parce que le futur prend racine dans notre présent. Quand je regarde les problèmes actuel il est facile de voir que ceux-ci on prit racine dans le passé. Du passé au présent, qui donnera finalement forme au futur. Je prends conscience de mes actes, du mieux que je peux, pour permettre un meilleur futur que celui léguer par notre passé.

Mes interrogations s’arrêtent plus particulièrement sur l’évolution constante des technologies informatiques, robotique et cybernétique. Toute la société et ses infrastructures seront bientôt contrôlées par le système informatique. Jusqu’ou cela s’intégrera t-il à notre société? Jusqu’à ce qu’elles deviennent une partie de celle-ci? Les robots, androïdes, intelligence artificielle auront leur place auprès des humains en tant qu’égaux?

Ou peut-être les humains deviendront androïde. Cybernétisé, qu’elle différence y aura-t-il entre les androïdes et ces humain. Je dis « ces » car dans ce futur nous ne seront peut-être plus les humains que nous connaissons aujourd’hui. Cette limite ne pouvant pas, selon moi, être définie par les mots elle est connu de nous seul et est sujette à une interprétation arbitraire.

Mes recherches vont essayer de constituer une œuvre représentant un humain à cette limite. Que le personnage soit distingué comme un robot avec des sentiments sera normal puisqu’il est sur la frontière entre les deux.

Pour inspirer l’image d’un humain mon œuvre sera tridimensionnel, une sculpture de préférence, représentant à première vu un robot. Mais un détail viendra nous faire distinguer chez ce robot de l’humanité. Je pense utiliser ici une « image » qui complètera la sculpture. Celle-ci offrira une fenêtre sur l’intérieur du robot qui montrera son humanité. D’un point de vue physique : une radiographie d’un cœur. D’un point de vue psychique : la présence de sentiment, par exemple  une larme au coin de l’œil ou une pose semblable au « Penseur » de Rodin.

Pour modèle de réflexion pensons à « A.I. Intelligence artificielle » réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2001, à « I, Robot » réaliser par Alex Proyas et sorti en 2004 ainsi qu’à « Surrogates » réalisé par Jonathan Mostow en 2009. Ce dernier étant légèrement différent. Mais mon inspiration sur le sujet me vient surtout des œuvres de Shirow Masamune, c'est un dessinateur de bande dessiné japonaise, c'est-à-dire de Manga, en somme un Mangaka assez connu. Une de ces œuvres importante sur le sujet est "Koukaku Kidoutai - 攻殻機動隊 " ou en anglais "Ghost in the Shell", il y a aussi "RD Sennou Chousashitsu - ＲＤ 潜脳調査室 " ou en anglais "Real Drive". Surtout dans "Ghost in the Shell", Masamune pousse loin sa réflexion. Dans un monde entièrement informatisé ou les humains sont cybernétisé (univers du manga), il explore l'idée d'une vie ou ce qui fait essentiellement de nous des humains (notre conscience, notre âme, notre mémoire) peut être modifié par un tière, et donc nous n'avons plus le contrôle sur notre individualité.

Le mieux serait d’offrir de l’intérêt, ne serai ce qu’un instant, pour ce futur. Que le spectateur pense : « Ce robot peut avoir des émotions? » ou « Cette humain est presque un robot ». Une délimitation assez flou entre humain et machine montrerai assez bien ou ce situe ce personnage; à la frontière entre les deux. Et un questionnement sur notre futur fait place. En fait, peut-être que mon thème c’est l’interprétation que chacun fait du futur, le mouvement du temps.

Je suis comme ça, j'ai une idée et ensuite j'essai de comprendre pourquoi je l'ai eu. Un peu comme dans la Matrix quand l'oracle dit un truc à Neo comme:

" Tu as déjà fais ce choix, tu es ici pour comprendre pourquoi tu as fais ce choix."

Je suis un vrai petit soldat des théories du subconscient de Freud on dirait!