Wednesday, February 23, 2011

Oral du 23 février (5e cours)

J'ai une petite recherche d'image. Ma principale source d'inspiration reste Shirow Masamune et il s'exprime au travers d'oeuvres cinématographiques, c'est un mode très différent duquel j'explore. J'ai donc quelque image tirer d'un de c'est film: "Ghost in the Shell 2".



Pour ce qui est du squelette, la forme est plus proche des robots du film "I, Robot" de Alex Proyas.



Pour l'instant mon principal dilemme c'est la posture du personnage, celle qui exprime le mieux mon message. J'ai donc un nouveau croquis en plus des autres:
Dans toutes les postures que j'ai dessinées, l'on retrouve un personnage recroquevillé. Comme si celui-ci essayait de se protéger de la réalité du monde extérieur, puisqu'il tente aussi de se crée son propre monde dans cette posture ou plutôt de fuir ce qu'il ne peut affronter. Avoir l'une de ses mains sur la tête porte à penser qu'il réfléchie, il cherche un moyen d'affirmer qui il est, mais aussi ce qui "est".

Rappel: Le personnage est un humain qui a perdu pratiquement tout ce qui le caractérisait physiquement comme tel. Le seul vestige de son humanité reste sa conscience et quelques organes vitaux qui maintiennent en vie son cerveau presque entièrement cybernétique.

Fusion entre mécanique et biologique, est-il humain ou, ce qui le caractérisait étant presque disparu, est-il un robot. À la frontière entre ces deux extrêmes, sa vie bascule dans le doute.

Oui, l'incertitude, ensuite la peur de ne pas être ce qu'il devrait, de ne pas être qui il pensait. Tout comme les gens ne se croient pas capables de tuer un de leurs semblables alors que pour protéger leurs propres vies ils seront prêts à tuer un parfait inconnu, "Motoko" (la sculpture) ne se connait pas vraiment et veux connaitre la vraie nature de son existence. Mon son raisonnement se heurte toujours à une impasse. Il ne peut pas vraiment se connaitre puisqu'il a d'un point de vue subjectif et intérieur de lui-même. Pour se définir, il a besoin des autres, les humains ont toujours été comme ça. Mais un robot lui dirait qu'il est humain et un humain lui dirait qu'il est un robot.

Mon travail en mots? Doute, incertitude, dilemme, incompréhension, effroi, tourmente.

Je veux voir un personnage piégé, reclus sur lui-même, dans une panique passive dont il ne peut se dépêtre.

Les matériaux pour l'exprimé restent le métal en grade parti. J'aimerais pouvoir faire de la soudure aussi. Sinon c'est une sculpture d'assemblage. Les mains et pieds seront peut-être en plâtre, il y aurait la vitre transparente aussi. Le coeur devra avoir un aspect assez réel (image ci-dessous). Il serait en latex, vide comme un ballon et celui-ci donnerait l'impression de battre. Une partie mécanique et électrique sera donc nécessaire.

La forme exprimera la dureté (réalité inflexible), la vitalité (le coeur humain), la lourdeur (le fardeau, le métal). Les mots me manquent...

1 comment:

  1. Pour l'ensemble du travail accompli, recherche exemplaire Benjamin. Tu es dans ton projet, tu cherches, tu questionnes, tu dessines, tu produis. Continue c'est un excellent travail. Bonne recherche aussi au niveau de tes références visuelles.
    Dans ton dernier texte, on voit bien par le choix de tes mots que la position et la situation dans laquelle tu vas installer ton robot humain ou Motoko est primordiale. Et va aller au-delà de sa représentation pour atteindre un état d'esprit.
    J'imagine que tu as pensé a visiter les éco-quartier pour trouver du matériel de base?

    Continue. Bravo

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